Éduquer son chien, c’est fondamental pour son bien-être mental et physique, et aussi pour une cohabitation harmonieuse. Mais trouver la bonne méthode d’éducation, c’est parfois un vrai casse-tête. L’essentiel, c’est de choisir une approche qui respecte la nature de votre chien et qui vous convient à vous aussi.
Ici, on va parler de « l’éducation positive ». Attention, ne confondez pas éducation positive avec laxisme. Ce sont deux choses complètement différentes.
Dans cet article, on va décortiquer ce qu’est vraiment l’éducation positive. On va aussi explorer les outils et techniques utilisés dans cette approche
Qu’est-ce que l’éducation positive du chien ?
L’éducation positive est une approche de l’éducation canine qui se concentre sur le bien-être émotionnel du chien. Cette méthode se distingue des approches traditionnelles qui établissent une hiérarchie stricte, où le chien est vu comme inférieur.
Il est important de noter que, quelle que soit la méthode utilisée, la violence est totalement inacceptable.
Dans l’éducation positive, l’accent est mis sur la motivation du chien à bien faire pour plaire à son maître. Cette méthode favorise la coopération et une relation de confiance entre le chien et son propriétaire. Au lieu d’utiliser la contrainte, elle encourage l’apprentissage par l’expérience et l’essai-erreur.
Expliquer verbalement à un chien pourquoi un comportement est inapproprié n’est pas efficace. Les chiens apprennent mieux en vivant les expériences. L’éducation positive implique donc d’anticiper les erreurs potentielles pour éviter des situations désagréables au chien, et de le féliciter quand il adopte le bon comportement.
Éduquer son chien positivement.
L’éducation positive, c’est pas juste dire « oui » à tout ce que fait votre chien. C’est comme pour les enfants : pour qu’ils s’épanouissent, faut leur donner un cadre et des règles, sans pour autant être sévère ou dur.
Dès que votre boule de poils franchit le seuil de votre maison, c’est important de lui montrer le chemin : où faire dodo, où faire ses besoins, quand et où manger. Attention, on parle pas de lui imposer des choses de façon brutale, mais plutôt de lui apprendre les bases pour qu’il se sente bien et en sécurité.
Beaucoup pensent que mettre des limites, c’est être dur, mais en fait, c’est tout le contraire. C’est comme donner une carte à un explorateur : ça lui permet de savoir où il va. Le chien, il a besoin de ça pour comprendre son rôle dans la famille. C’est pas parce qu’il parle pas notre langue qu’il doit être laissé pour compte. Les règles, c’est la clé pour une cohabitation harmonieuse et heureuse.
L’éducation positive, c’est anticiper les bêtises avant qu’elles arrivent. Prenons un exemple : votre chien vous fait les yeux doux quand vous êtes à table, il essaie même de grappiller un bout de votre repas. Mignon, mais pas top pour la discipline. Ce qu’il faut, c’est lui apprendre que pendant les repas, c’est dans son panier qu’il doit être, pas sous la table à quémander. On instaure des limites, pas pour le punir, mais pour lui montrer où est sa place. Avec l’éducation positive, on prévient les problèmes sans avoir besoin de crier ou de punir. Tout est dans la douceur et la compréhension.
Quels outils utilisés pour pratiquer l’éducation positive ?
L’éducation positive peut être pratiquée à l’aide de différents outils.
Les récompenses / Friandises.
Les friandises, c’est comme les bonbons pour les gosses : faut pas en abuser ! Utiliser des friandises pour éduquer votre chien, c’est une super idée, mais attention à la balance ! On choisit des friandises de qualité et on garde un œil sur la quantité. L’important, c’est de trouver le juste milieu entre les friandises et les repas normaux.
Et pour que ça marche, faut être rapide comme Lucky Luke ! Récompensez tout de suite après le bon comportement, pas une minute plus tard. Sinon, votre chien, il ne comprendra pas le lien entre ce qu’il a fait et la friandise.
Les caresses et l’attention
c’est génial si votre chien est du genre câlin. Mais tous les chiens ne sont pas fans des papouilles. Si le vôtre adore ça, alors super, vous avez une belle récompense à lui offrir. Sinon, faut trouver autre chose.
Pour les jeux, c’est un peu comme la récré à l’école : on garde ça pour la fin ! Si vous commencez à jouer en plein milieu de l’entraînement, votre chien va croire que c’est la fin des cours. Mieux vaut garder le jeu pour célébrer la fin d’une bonne séance.
Votre voix, c’est un outil incroyable. Les chiens, ils sont comme des acteurs, ils captent toutes les nuances. Alors, quand c’est bien, on prend une voix joyeuse et enthousiaste. Si c’est pas le cas, on reste ferme mais on crie pas. Comme ça, votre chien saura exactement ce que vous attendez de lui.
Le clicker
c’est un peu comme un coup de tampon pour un travail bien fait. Un petit « clic » et votre chien sait qu’il a assuré. Mais attention, faut le synchroniser avec une autre récompense, comme une friandise. Le timing du clic, c’est crucial : ni trop tôt, ni trop tard. Et quand vous utilisez le clicker, pas besoin de parler, le « clic » suffit.
La méthode d’éducation selon la race du chien.
Peu importe la race de votre compagnon à quatre pattes, toutes les méthodes d’éducation peuvent être adaptées. Bien sûr, chaque chien est unique, donc on ajuste la méthode en fonction de ce qu’on veut lui apprendre.
L’éducation positive, c’est un peu comme un jeu où les points sont des récompenses. L’idée, c’est de mettre en avant les bons coups de votre toutou et de ne pas faire une montagne des bêtises. Comme un bon prof, on encourage ce qui est bien et on laisse de côté les erreurs sans trop y prêter attention.
Mais attention, éduquer c’est aussi donner un cadre et des limites. Sans ça, votre chien pourrait développer des comportements pas top, et ça, ni vous ni lui, vous n’en voulez. C’est un peu comme apprendre à un enfant à traverser la rue : on lui montre le bon chemin pour qu’il reste en sécurité.
L’éducation positive en résumé.
L’éducation positive, c’est pas synonyme de laisser-aller. Votre chien doit comprendre qu’il y a des règles à la maison, et que « liberté » ne veut pas dire « faire ce qu’il veut ». Pour son bien-être, autant physique que mental, il a besoin de ces limites.
L’idée, c’est de mettre en avant les bons comportements. Si Boubou fait une bêtise, on l’ignore. Pas de cris, pas de punitions. C’est comme lui dire : « Si tu fais ça, tu n’attires pas mon attention. » Pas besoin d’être dur ou de le forcer à obéir, l’éducation positive, c’est tout l’opposé.
Mais attention, chaque chien est un individu à part entière. Un chien timide n’est pas éduqué de la même manière qu’un chien qui a un caractère de chef. C’est tout un art de trouver le bon équilibre et d’adapter sa méthode. Si vous êtes un peu perdu, un éducateur canin peut être un super coup de pouce.
Et les récompenses, c’est pas seulement des friandises. Certains chiens, ils sont pas tellement intéressés par la nourriture. Il faut donc trouver ce qui les motive vraiment.
Alors, avez-vous déjà essayé l’éducation positive ? Qu’en avez-vous pensé ? Partagez avec nous votre expérience et vos astuces ! 🙂
